Covid-19 : le marché de l’art porté par le numérique


Actualité publiée le 26 octobre 2021

C’est le recours au numérique qui a sauvé le marché de l’art des confinements répétés dus à la crise sanitaire de 2020. Les nouvelles technologies ont permis de conquérir des ères géographiques inédites et de recruter de nouveaux clients, le digital n’ayant pas de frontières. En quoi consistent ces nouvelles dynamiques et sont-elles pérennes dans le marché de l’art ? 

 

 l'art et le numérique

 

Le marché de l’art se défend grâce au numérique

 

La crise sanitaire et les confinements réitérés ont fortement impacté le marché de l’art. Heureusement, le secteur accuse une perte de chiffre d’affaires finalement peu importante : 21 % selon Artprice. C’est l’utilisation massive des technologies du numérique, dès l’été 2020, qui a permis au secteur de se maintenir et qui lui ont redonné un second souffle. 

 

Les confinements successifs ont interdit aux acheteurs l’accès aux maisons de vente, aux galeries privées et aux salles d’enchères. Au début, les professionnels du marché de l’art n’avaient recours au numérique que pour pallier à l’abaissement de la fréquentation des salles. Les dispositifs digitaux ne concernaient que quelques lots au sein d’une vente. Mais en une année, les enchères à distance sont devenues la norme, on assiste même à des ventes se déroulant intégralement en ligne, sans intervention d’un commissaire-priseur. 

 

Le marché de l’art a donc totalement investi le digital. Le recours aux nouvelles technologies lui a redonné un second souffle en lui permettant d’aller vers de nouveaux clients. La démocratisation des technologies du numérique a fait entrer le marché de l’art dans des foyers jusqu’ici peu accoutumés aux salles des ventes. Le numérique a surtout permis aux professionnels de la vente par adjudication de toucher une clientèle internationale. 

 

Le marché de l’art se fait résolument numérique

 

L’art contemporain s’est emparé du digital et des technologies du numérique avec succès. Il a réussi le tour de force de toucher en pleine pandémie un public jusqu’ici inexistant dans le secteur : les 30/40 ans. La présentation en 3D des œuvres proposées à la vente séduit les nouvelles générations, qui ne sont plus freinées par les différences de fuseaux horaires pour acheter un bien à l’autre bout du monde. 

 

Le basculement choc du marché de l’art dans la sphère digitale permet à l’industrie de rattraper son retard dans l’utilisation des nouvelles technologies. S’ouvrent alors des débouchés en nombre colossal pour les professionnels du secteur. Les grandes maisons de vente et les galeries s’équipent en effet de sites internet qui répondent à leurs critères visuels exigeants. 

 

Le numérique s’étend à tous les domaines de l’art : graphisme, architecture, design, etc. Il devient un support pour les acteurs du marché qui se fient à la renommée des écoles spécialisées comme l’EFET STUDIO CREA pour faire confiance à de nouveaux collaborateurs. Le marché de l’art est un secteur qui a déjà l’habitude d’embaucher via la modalité de l’alternance, il s’agit donc d’un critère capital pour choisir une bonne formation dans le domaine.

 

Le marché de l’art s’est emparé des technologies du numérique et fait preuve d’un appétit grandissant dans le domaine. Se former au design graphique pour accompagner la transition numérique de ce secteur est un choix judicieux.

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